1.15 — Initiation à la langue des signes

La loi n° 2005-102 du 11 février 2005, pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, exige des établissements de santé qu'ils garantissent une accessibilité optimale aux soins pour tous. Les personnes atteintes de surdité doivent faire face à une double stigmatisation, celle de la maladie et celle de la surdité. Les personnes sourdes ou malentendantes représentent une population fragilisée quant à l’accès aux soins. Il existe un décalage culturel avec les entendants. Les professionnels de santé devant prendre en charge ces patients sont confrontés à des problèmes de communication. Les stratégies actuellement employées, comme la communication écrite ou la lecture labiale, ne sont pas suffisantes. En effet, beaucoup de personnes sourdes ont une compréhension limitée de l'écrit et la lecture labiale ne permet de saisir que 30 à 50 % du message verbal. Il apparaît aujourd’hui nécessaire de proposer une formation ouverte à l’ensemble des professionnels de la FPH pour leur permettre de mieux prendre en charge les personnes sourdes et malentendantes, sans ou avant d’avoir besoin d’un interprète.